Daoyin yangsheng gong 2/12

Ce dimanche 16 septembre, au parc de Sceaux nous avons travaillé le deuxième mouvement de l'enchaînement du daoyin yangsheng gong qui en comporte douze, à savoir Les poissons yin et yang suspendus. Ce nom évoque le diagramme bien connu du tàijí 太极, dans lequel deux poissons yin et yang sont en transformation mutuelle.

Nous avons en particulier porté notre attention sur les points tài yuān (太渊) et láo gōng (劳宫). Le premier est le point le plus important du méridien du poumon et permet de tonifier le qi ou le yin du poumon, qui sont les deux principaux syndromes de déficience du poumon. Le second est comparable à un capteur d'énergie sur lequel on peut agir pour harmoniser l'estomac et calmer l'esprit.

En adoptant une respiration lente et continue, le mouvement a d'abord consisté à faire pivoter notre corps autour de l'axe des lombes en posant la main droite sur le poignet gauche (ou l'inverse), la pulpe de l’annulaire droit étant posée sur le point tài yuān (comme pour une prise de pouls). Avant la séparation des mains, les points láo gōng ont été stimulés en frottant légèrement les deux paumes l'une contre l'autre. Dans la posture finale, une main est posée près de la hanche, la paume étant tournée vers le sol, tandis que l'autre main est levée en avant et au-dessus de la tête, la paume tournée vers le ciel (voir photo ci-contre).